Le 5 mai 2025, la section régionale d’Edmonton de l’IAS a organisé un événement intitulé « La réussite redéfinie : améliorer les relations des organismes de la Couronne avec le gouvernement ». La séance a exploré l’évolution de la dynamique entre les organismes de la Couronne et leur seul actionnaire, le gouvernement.

La conversation a été animée de manière experte par Mme Kate Chisholm, c.r., MBA, IAS.A et a réuni des panélistes réfléchis et expérimentés, y compris M. Deron Bilous, MBA, ECA, Mme Yasmin Jivraj, IAS.A, M. Justin Riemer et M. David F. Goldstein. Chaque panéliste a apporté un point de vue unique sur les attentes du public, les changements politiques et la gouvernance des conseils d’administration sous pression.

Principaux points à retenir

• Les gouvernements créent des organismes, des conseils et des commissions pour fournir des services essentiels, réglementer les industries et gérer les biens publics à l’aide d’une expertise spécialisée, souvent de manière indépendante afin de réduire les interférences politiques.
• Changement de priorités : les priorités des gouvernements changent au fur et à mesure qu’ils évoluent. Les organismes, les conseils et les commissions qui réussissent restent agiles et harmonisés et adaptent leurs stratégies sans perdre de vue leurs mandats à long terme.
• La confiance est essentielle : le succès d’un organisme d’État repose sur la confiance et sur des relations de travail solides, en particulier entre le président du conseil d’administration, le chef de la direction et les dirigeants politiques (ministre et sous-ministre). Une communication claire et diplomatique est essentielle pour obtenir des résultats pour le gouvernement tout en préservant l’indépendance.
• Les chefs de la direction d’organismes, de conseils et de commissions se retrouvent souvent à gérer simultanément deux types de relations, l’une avec le conseil d’administration et l’autre avec les dirigeants politiques. Il est essentiel de comprendre le point de vue de chaque partie pour assurer leur pertinence et leur efficacité.
• Les désaccords demeurent à huis clos : lorsque les conseils d’administration sont en désaccord avec le gouvernement, il est préférable que ces conversations restent confidentielles, respectueuses et stratégiques afin d’éviter les risques de réputation et les retombées politiques.
• Les organismes d’État sont au service du public, pas de la politique. Au fur et à mesure que les gouvernements changent, leurs mandats s’étendent souvent au-delà des cycles électoraux, ce qui nécessite une gouvernance cohérente et résiliente. Transparence et responsabilité : tout conflit d’intérêts réel, potentiel ou perçu doit être évité. Les membres du conseil d’administration doivent faire preuve de transparence, respecter des normes éthiques élevées et équilibrer leur responsabilité afin de préserver la confiance du public.
• Les ICP et les revues de l’activité comptent : l’établissement d’indicateurs de rendement clairs avec des mises à jour trimestrielles permet aux conseils d’administration de s’adapter rapidement, de mesurer les résultats de manière efficace et de démontrer leur valeur au gouvernement et aux citoyens.

Cette séance a fourni des informations essentielles aux membres des conseils d’administration qui cherchent à remplir des mandats publics tout en respectant les principes de bonne gouvernance.

Points à retenir courtoisie de Benjy Acquah, IAS.A.

Message vidéo de Mme Maureen Moneta, IAS.A